Veuillez me pardonner cette expression mais l’audace est en marche !
Les victoires d’Emmanuel Macron, de Donald Trump ou d’autres Brexit sont marquées indiscutablement par le sceau de l’audace ou le saut dans l’audace.
Que nous aimions ou pas les porteurs de cette audace, c’est une habilité puissante alors autant l’apprendre ou régénérer la notre.
Les stratégies raisonnables ont été ces derniers temps promptement balayées tout naturellement comme dans les cycles de vie et il semblerait qu’il soit temps de faire preuve en ces temps, de cette qualité, de notre audace pour être à notre place ou pour la garder.
En 2004, j’ai eu l’occasion de mettre en modèle le processus de l’audace pour créer un chemin neurologique d’apprentissage des ressources nécessaires pour des entrepreneurs. Issue de l’observation de gens carrément audacieux (sport, entreprise, santé…) et il a été clair que généralement cette audace n’était pas « donnée » mais « réveillée ».
Vous pouvez à votre tour apprendre ce processus dans une marche physique ou dans des méditations de quelques minutes par jour.
Voici ces étapes :
Temps 1 : l’accord avec soi.
L’audace nécessite d’être en accord avec soi, avec sa cohérence et de faire correspondre ici sereinement sa vision et ses actions.
Pour quoi voulez vous être audacieux ? (Pour quelle finalité, dans quel contexte…)
A cette étape là, c’est bienfaisant mais trop doux pour renverser la table alors de grâce donnez vous la chance de continuer.
Temps 2 : l’espace du Non !
Apporter sa différence par rapport à l’extérieur, apporter un non avec son nom, s’autoriser une différence avec ce que l’on croit. Vous accordez la confiance jusqu’à preuve du contraire.
Avec quoi êtes-vous en désaccord sur le fond ou sur la forme et qui vous correspond ?
Cette étape là permet de « recruter » l’énergie, le carburant de note audace.
Temps 3 : Franchir la porte.
Et si un sceau se cachait en équilibre sur la porte et allait tomber lorsqu’on la pousserait ? Cette peur imaginaire nécessite d’être accueillie pour comprendre ce qui pourrait nous freiner et ce que nous voudrions protéger de notre audace.
La bonne question serait : quels seraient les inconvénients à faire preuve d’audace ?
Nous pouvons alors être à l’écoute de notre capacité créative pour garder l’élan de l’audace tout en contournant un obstacle important.
Temps 4 : Les trésors du passé.
Nous pouvons tirer la force de notre histoire. Se souvenir de nos moments de réussites, y revenir, les rappeler pour les prendre avec nous.
Quand et Comment avons nous réussit quelque chose avec une partie d’audace ?
Un ingrédient essentiel : l’audace n’est pas une tache, mais une émotion de plaisir et rajouter à notre expérience passée, l’expérience de notre émotion de plaisir, ce que nous aimons.
Nos trésors du passé sont une vraie tape dans le dos d’encouragement ou parfois avec le pied et plus bas.
Temps 5 : Créer le futur
Nous ne pouvons peut être pas prédire le futur mais nous pouvons créer du futur avec une visualisation de nous avec notre audace, en ouvrant un grand écran devant nous, en nous mettant en scène avec de la lumière, des couleur, du rythme.
Se voir dans l’image, mettre ce que l’on a envie dedans , faire tourner la caméra…Que faisons nous à ce moment pour y arriver ?
Ce temps est là pour créer une intensité intellectuelle qui éclairera notre futur.
Temps 6 : le mouvement et le corps
Ultime et fondamentale étape, ressentir l’audace dans notre corps. Trouver notre propre mouvement d’audace, l’exprimer par un geste symbolique, qui nous est propre, et faire grandir ce geste dans une posture d’audace.
Quel est notre geste ?
Temps 7 : la convergence
La convergence de cet accord avec soi de ce NON, de cette profonde écoute, des trésors du passé, de la visualisation du futur, qu’on crée avec un corps et un geste soutenant. Ces étapes sont parfois inconscientes mais les rendre conscientes assurent une profondeur d’action.
Nombreux de mes coachés se sont émerveillés à se révéler dans ce chemin et ils ont été bien au delà ou leur audace semblait les amener… Comme toute chose qu’en on prends soin, cela fleurit.
« Arrosons les fleurs, plutôt que les mauvaises herbes. »
Bon réveil.
Olivier Corchia